L’été 2019. Malheureusement, tous les opprimés ne sont pas en position de revendiquer leur liberté ou leurs droits. Parfois, cela doit être fait en leur nom, comme dans la Proclamation d’émancipation du Président Abraham Lincoln, qui a finalement mis fin à l’esclavage. Vegan International a lancé une Convention des Nations Unies contre le spécisme au nom de tous les individus maltraités, victimes et exploités qui n’ont actuellement aucun droit.
Les problèmes mondiaux auxquels nous sommes confrontés, notamment la non durabilité du régime à base de viande et de produits laitiers, son impact sur la santé humaine (cancer, maladies cardiaques, diabète), la santé de cette planète (changement climatique, pollution) et le bien-être de nos compagnons de voyage sur les vaisseaux spatiaux, la Terre (les animaux) doit être traitée par les Nations Unies dans une Convention. Une approche globale en patchwork ne suffit pas.
Si rien n’est fait, la demande mondiale en viande, en œufs et en lait devrait doubler de 2000 à 2020 et aura un impact majeur sur l’utilisation des sols et de l’énergie à l’échelle mondiale. La gravité de la situation appelle une étape majeure dans la résolution du problème. Une convention des Nations Unies contre le spécisme devrait être créée pour garantir que tous les aspects de la durabilité soient pris en compte, et que tous les individus sur terre soient pris en compte et traités avec justice.
Plusieurs ambassadeurs des Nations Unies ont déjà rencontré Sharon Wallenberg, fondatrice de Vegan International, pour discuter de la Convention des Nations Unies contre le spécisme. Il s’agissait de l’ambassadeur du Portugal, Francisco Lopez, et de l’ambassadeur du Népal, Amrit Rao. Tous deux se sont montrés très réceptifs à une idée dont le moment était venu d’adopter une approche globale face à une multitude de problèmes. Bien que les ambassadeurs ne soient pas en mesure de prendre une décision, ils ont transmis les informations à leurs gouvernements respectifs pour examen. De plus, des rencontres sont prévues pour cet automne avec les ambassadeurs d’Irlande, de Cypress, du Rwanda et peut-être de Finlande.
Vegan International a nommé deux représentants d’ONG des Nations Unies, Debbie Rao et Carol Moon, qui commenceront cet automne à assister aux réunions d’information des Nations Unies et aux activités de l’ONU au nom de Vegan International. À New York, Mme Wallenberg a rencontré les représentants Angela Kung et Ben Williamson de World Animal Protection, qui dispose d’un bureau à New York et jouit du statut consultatif auprès de l’ECOSOC.
En outre, Krishna Gautam, président de Aging Nepal, une ONG du Conseil économique et social des Nations Unies, parlera de la Convention des Nations Unies contre le spécisme lors d’une conférence à Bangkok, en Thaïlande. Plus de 20 représentants de la région Asie-Pacifique assisteront à la conférence. Il est prévu qu’une Convention des Nations Unies contre le spécisme sera particulièrement attrayante pour les petits pays insulaires en développement. Ils font face au double dilemme de l’élévation du niveau de la mer et de la hausse des coûts des soins de santé.
Le méthane provenant d’animaux élevés pour se nourrir, la déforestation pour défricher la terre au profit d’animaux élevés pour se nourrir provoque le changement climatique, faisant fondre les calottes glaciaires polaires et élevant le niveau de la mer, rendant le SIDN inhabitable, comme c’est le cas dans les îles Marshal. La transition des régimes à base de plantes traditionnels aux régimes à base de viande et de produits laitiers occidentaux provoque des épisodes de diabète et autres maladies évitables, comme au Mexique et va bientôt se produire dans les îles des Caraïbes.
Une Convention des Nations Unies contre le spécisme permettra d’éliminer ces problèmes et, surtout, de rendre justice aux personnes dont le bien-être ne bénéficie pratiquement d’aucune protection complète.
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